considérations nocturnes

Publié le par céline

Bon.

Il est 3h39 du matin, et je ne dors pas (pourtant j'ai stage demain, et même le privilège immense de présenter un exposé ô combien palpitant sur les fièvres éruptives de l'enfant (j'avais envisagé de rédiger une partie sur le nombre de morts atroces que l'on comptabiliserait en cas de réintroduction du virus de la variole avec des modélisations, vidéos d'anticipation avec acteurs se tordant de douleurs, tombant comme des mouches sous une nuée de fly-tox (très efficace, le fly-tox), mais on m'a dit de ne pas blaguer avec ça, c'est dire le sérieux du truc (mais bon je m'égare)), bref donc je ne dors pas, et pourquoi?

Parce que la vie est un éternel recommencement.
 Vous vous souvenez sûrement de Pabo, le gars qui aimait manger en ma compagnie, alors que j'avais furieusement envie de lui lacérer le torse, ben he's back, un peu transformé, quand même.
Il s'appelle maintenant Heike, mesure 10 cm de moins, et est infiniment plus doux. Et aime cette fois-ci boire des cafés en ma compagnie, alors que j'ai envie de lui déchirer son tee-shirt avec les dents.
A gardé ce geste étrange à mon égard: me tapote l'épaule. J'ignore pourquoi. Je suppose que mon épaule à l'air accueillante, tout simplement.

Bon alors mes minous, mettons une chose au point: plus que mon épaule, j'ai plein d'autres parties de mon corps ayant un sens de l'hospitalité surdeveloppé. Vraiment. Alors n'hésitez plus.
Je le sais, Heike, que toi aussi tu as envie de te jeter sur moi pour me faire rougir d'embarras à force de baisers, je l'ai vu dans tes yeux, ne sois plus si timide, cède à tes pulsions.

Je trouve que le monde dans lequel on vit est trop peu...seventies. Où est le peace and love, dans tout ça. Le flower power. Les moeurs débridées, hein?
Ca me fatigue, et quand je serai maîtresse de l'univers (bientôt, donc), j'instaurerai des règles. Les gens seuls comme des...putois qui puent du bec, tiens, auront le droit, et même le devoir, de tout tenter, avec qui leur plaît, sans être relou (évidemment). Et si la réciprocité n'est pas de mise, et ben tant pis. Passer à autre chose. Sans que ça ne gâche tout, vous voyez comment?
Finie, la honte publique. Finies, les moqueries. On ne devra plus les montrer du doigt en ricanant parce qu'ils se seront pris un rateau.
Du coup, plus personne n'aura peur de s'en prendre un (ou plus), il n'y aura plus de guerres (comment ça, j'extrapole?), et je pourrais enfin dire à Heike, quand on sortira pour la énième fois du cinéma: "tu veux boire un café? Mais... chez moi?"


en attendant, ça m'énerveeeeeeeeeeeeeee. Oui, c'est Helmut Fritz, vous avec reconnu. Mais je ne vous félicite pas.

Publié dans vivons heureux

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