j'irai cracher sur vos tombes

Publié le par céline

si seulement j'avais moins peur du noir et des cimetières.


Mes fans, je suis stérile, comme le grain de mais soufflé aussi connu sous le doux nom de pop corn.
Je n'arrive plus à composer comme avant, vous savez, mes doux écrits qui vous faisaient rêver et être jaloux de moi (laissez moi dans mes fantasmes).

Je crois que c'est à cause de Paco (oui, j'ai besoin de bouc emissaire).

Autant oscar, il m'inspirait, avec ses touches délavées, son bruit de réacteur nucléaire defectueux, et sa manie de s'éteindre sur ma gueule alors que je bossais, autant, ce vaio la, paco(ti), il est tellement silencieux qu'il me frustre.
Alors voila, Paco, enflure, c'est à toi que je m'adresse: tu m'as volé ma subtance, oiseau de mauvais augure, je te maudis, toi et tous tes successeurs (ainsi, je m'offre l'occasion d'écrire des articles pour me plaindre de mes futurs ordis pour des années au moins. O, bien-aimé vivons heureux over blog, tu as de beaux jours devant toi).


Puisque je suis de mauvaise humeur et dans mon quart d'heure "je maudis les gens", je voudrais dédicacer toute ma mauvaise foi et mon acidité a l'administration erasmus de madrid. Bien joué, une bourse en moins, je vous remercie de faire marcher les affaires des labos pharmaceutiques.

En revanche, pas merci, cupidon, d'avoir inventé l'amour. Connard de poupon rigolard. Tout autour de moi, ça s'aime, se déchire et dépérit. Moi, je n'atteins que le stade d'appréciation physique et/ou morale, et si par hasard, je voudrais dépasser cela, la vie, les circonstances, ou que sais-je, m'en empêchent.

Moi je veux me mourir d'amour. Oui, oui.

Pas merci, Dieu, d'avoir inventé le lundi, demain, c'est lundi, je ne veux pas reprendre les cours. Ah, et pendant que j'y pense: des journées de 30h, au moins, ça aurait été plus pratique, pour moi. Et une durée de vie de 100 ans minimum, aussi. Le temps passe trop vite, je n'ai même pas de créneau pour aller au laser quest ou au ciné.

Pas merci, gia, professeur de capoiera de son état (et pas femme de rêve). A chaque fois que je reviens du sport, j'ai mal partout. Surtout aux abdos. Que je n'ai pas. Va comprendre.

Ah, et pendant que j'y pense, pas merci, morue de coiffeuse. Si je n'avais que la coupe à la playmobil, ça irait. Mais JE PERDS MES CHEVEUX régulièrement et massivement. La prochaine fois, on me tondra, ça ira plus vite, hein. Je prétexterai que j'ai fauté avec un sarkozyste.

Ah oui, pas merci, sebastien folin, il fait moche la, oh, tu fous quoi, tu peux pas annoncer un petit micro-climat sur bordeaux, je ne demande pas beaucoup, juste 24 degrés sans vent et avec soleil, c'est rien, ça! Pense aux endroits ou il fait 50 toute l'année!

Hum, et petit coup de gueule de circonstance, si j'ose dire: aujourd'hui, dimanche matin, les voisins du haut réglés comme des métronomes s'envoient en l'air juste à la verticale de ma chambre (si je colle mon oreille au plafond, situé a 1m80 du sol dans ma chambre de bonne, je peux exactement, grâce au bruit des pieds de lit précipités contre le sol, determiner la position de la couche. J'en dessinerai les contours, pour que, quand je tape avec mon balai au plafond, le rendement soit plus efficace. Hahaha). Ca se finit toujours par les mêmes gémissements (han, han, ha, hhhhhhhhhhhhhhhaaaaaaaaaaaaaaaaaaannnnnnnnnnnn rrrrrrrrraaaaaaaaaahhhhhhhhhhhhhmmmm...) ça m'énerve. Cherche mec qui hurle au lit pour vengeance assez brûlante. Ou fille, remarque, les cris seront plus aigus, gnak gnak gnak...

Voila, je crois que c'est assez pour aujourd'hui: non, maman, je ne vais pas te reprocher ma naissance (trop la flemme, me faudrait écrire six articles au moins), non, dieu, je n'ai pas d'autres griefs contre toi (ou alors si peu), non, dar, je ne t'en veux pas de ne pas penser a moi (hahaha note suspecte glissée, nombre de lecteurs: +10 au moins. level 6 en vue, XP33 bientot. Je suis démoniaque). Non, mon oreiller, je ne t'en veux pas d'être inconfortable, non, laverie d'en bas de chez moi, ce n'est pas de ta faute si je te fuis, mais celle des sdf débonnaires qui t'ont élue comme domicile, et qui me tapent la discut à chaque fois que j'essaie d'aller laver mes rares (doux euphémisme) fringues. Bref.


donc, pour ne plus les entendre me dire qu'ils n'ont pas de logement et qu'ils squattent chez des amis, parce que, soyons honnetes, je m'en fous,  j'y vais avec mon casque, en ecoutant bien fort Never Win, de Fisherspooner. Nom de groupe tout pourri, si j'ose dire. Mais on s'y fait.

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D
juste ciel, qué longueur!qu'est ce que tu en sais, que je pense pas à ta vie? regarde, yé souis là dès mon retour à regarder bleug.je te trouve très injuste :osinon chuis d'accord avec l'histoire de la météo, presque d'accord avec l'histoire sur les amours, très d'accord concernant le sort à réserver aux voisins, pas d'accord avec tes bêtises de "ouaais...j'ai perdu the inspiration" c'est un peu comme kreyoll qui croit qu'il ne sait plus écrire sous prétexte qu'il est heureux en ce moment. Bref. ^^(et ainsi je clos le commentaire comme l'article. tiens, je dois te filer musique encore!)
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C
ma petite dar (claiw),tu ne penses pas a moi, j'attends toujours mon dessin et ça fait deux mois.
C
j'essaie de taper mon com mais notre chat, Herpès pour les intimes, veut aussi taper sur le clavier, elle chasse le curseur de la souris en ronronnant aussi fort qu'un airbus au décollage. Alors ça y est j'ai un temps de répit : Non non Céline tu n'as pas perdu de ta verve, ton article s'il a peut être encore un ptit gout d'inachevé (il se termine bizarrement) est fidèle à ton style habituel :) j'aime.Enfin, à par ça j'apprécie aussi à sa juste valeur ton commentaire sur la vie sentimentale de tes proches "autours de moi ça dépérit"Quelle observatrice tu fais !!! Bref. JE retourne à mon malheur et à mes abysses (ceci est une invitation à lire mon prochain poème : cliquez sur le lien à la fin du commentaire ^^ à bientôt !! )
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C
mon petit crazyfraizy,si je puis me permettre, ce n'est pas "notre chat", c'est mon chat.Ensuite, je suis contente que tu aimes.Après, tu vois que ton malheur "oh non, je ne survivrai jamais" n'a pas duré si longtemps, après tout.Pour finir, la tactique de pub ehontée, c'est la mienne, d'habitude.